Parler d'amour

Ce mois-ci, marguerite vous prend par les sentiments...

On dit que l'amour éclaire tout ce qu'il touche. Sa petite lumière nous a inspiré ce numéro, qui raconte les espoirs intimes et secrets des couples royaux d'aujourd'hui et d'hier et le petit théâtre qui entoure leurs passions depuis toujours.

Les histoires qui vont suivre sont faites de mots inouïs et de joies miraculeuses. Elles parlent aussi d'attente, de lettres poignantes, d'éveils à la vie conjugale parfois difficiles et de mariages arrangés.

Merci d'avoir choisi marguerite.

C'est parti…

Beau geste

PHOTO 1 : le prince et la princesse de Galles - l’image est extraite du film tourné pour marquer la fin du traitement de chimiothérapie subi par la jeune femme en 2024. PHOTO 2 : le couple au balcon du palais, en juin dernier. PHOTO 3 : en Allemagne, en 2017. PHOTO 4 : portrait du duc et de la duchesse d’Édimbourg pour leurs 25 ans de mariage, en 2024. PHOTO 5 : à la veille des 60 ans de son époux, Sophie rend hommage au « plus aimant des maris ». PHOTO 6 : en septembre 2016, elle est accueillie par le prince Edward après avoir participé à une épreuve cycliste.

Tellement proches. Quand vient l'heure des photographes, ils nous montrent l'amour qu'ils ont l'un pour l'autre. Posément, sans embarras, sans ostentation non plus. Pour célébrer les liens qui unissent les couples princiers d'aujourd'hui, et bien commencer ce numéro, petit coup de chapeau, donc, à Catherine et à William, à Sophie et à Edward. Parce que les gestes les plus spontanés et les plus simples… sont quand même les plus beaux.

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De Victoria à Elizabeth II

Déclarer sa flamme… ou pas

👑 Automne 1839. La reine Victoria est éprise de son cousin germain Albert de Saxe-Cobourg-Gotha et croit comprendre que ses sentiments sont réciproques, mais une règle sans appel interdit au prince de prendre l'initiative de lui demander sa main. Un après-midi d'octobre, dans le petit salon bleu de ses appartements privés du château de Windsor, la jeune souveraine de vingt ans se résout en tremblant à faire part à Albert de projets de mariage qui, dit-elle, la rendraient « trop heureuse ». « Nous nous sommes étreints encore et encore, raconte-t-elle dans son Journal intime, il était si gentil, si affectueux. Oh ! Sentir que j'étais, et suis, aimée par un ange tel qu'Albert est une joie trop grande à décrire. »

Cette illustration satirique évoque la demande en mariage d’Albert de Saxe-Cobourg-Gotha par la reine Victoria, en 1839. À l’époque, il était inconcevable qu’un homme, fût-il prince, puisse oser demander sa main à une souveraine régnante.

🎩 Angleterre, Années folles. Une valse amoureuse épistolaire lie un autre prince Albert, le futur roi George VI, et une aristocrate écossaise au petit visage d'archange. « Bertie » est épris d'Élisabeth Bowes-Lyon depuis qu'il a dansé avec elle lors d'un bal donné au Ritz de Londres, à l'été 1920. En trois années, et plus de cent lettres au total, les deux jeunes gens apprennent à se découvrir l'un l'autre ; lui, sérieux dans ses sentiments ; elle, toujours expansive, toujours gaie, toujours désarmante, désolée de refuser par deux fois sa demande en mariage, le rassurant avec adresse, se disant coupable et l'appelant son « ami ». Au printemps 1922, le jeune homme a ces mots poignants :

Je dois vous dire que vous avez toujours compté pour moi. Et j’avais l’espoir qu’un jour, je finirais par compter pour vous.

Le ton des lettres d'Élisabeth commençant à se faire plus grave et plus doux, Albert lui demande sa main pour la troisième fois le 3 janvier 1923 et l'engage à réserver sa réponse pour prendre le temps d'y réfléchir. 💐 Les 13 et 14 janvier, alors qu'il passe le week-end dans la famille de la jeune femme, il renouvelle sa proposition de mariage « en continu » jusqu'à ce qu'Élisabeth finisse par l'accepter, le dimanche soir un peu avant minuit. Ce peut-il qu'au cours des trois ans qui viennent de s'écouler le mot amour n'ait jamais été prononcé, ni par l'un ni par l'autre ? ✍️ « Je vous ai toujours aimée, darling, écrit le prince à sa fiancée quelques jours plus tard, mais vous ne pouviez pas le réaliser tant que je ne vous l'avais pas vraiment dit. Dieu merci, je l'ai fait au bon moment. »

Fiançailles royales. PHOTO 1 : le futur Edward VII et la princesse Alexandra de Danemark, en 1862. PHOTO 2 : le prince George, qui accèdera au trône sous le nom de George V, et Mary de Teck, en 1893. PHOTO 3 : le duc d’York (futur George VI) et lady Élisabeth Bowes-Lyon, en 1923. PHOTO 4 : la princesse Elizabeth, qui deviendra reine en 1952, et le prince Philip de Grèce et de Danemark, en 1947. PHOTO 5 : le prince William et Catherine Middleton, en 2010.

🖌️ Hiver 1947. La princesse Elizabeth (la future Elizabeth II) et le prince Philip sont partis en lune de miel. Ces quelques semaines loin de Londres donnent lieu à de touchants échanges de correspondance entre les nouveaux mariés et les parents d’Elizabeth, le roi George VI et son épouse. « Nous nous comportons comme si nous nous appartenions l’un l’autre depuis des années ! écrit l’héritière du trône. Philip est un ange – il est si gentil et si plein d’attentions, vivre avec lui et l’avoir à mes côtés en permanence est tout simplement parfait. » 📃 🖋️ De tous les courriers, celui adressé à la reine par son gendre est sans doute le plus émouvant. « Lilibet est la seule “chose” en ce monde qui soit absolument vraie à mes yeux, confie le jeune homme, et mon ambition est de nous fondre tous les deux dans une nouvelle existence commune, qui nous permettra de résister à tous les chocs dont nous serons la cible mais sera aussi une influence positive, une source de bien… [La] chérir ? Je ne suis pas sûr que le mot soit suffisant pour exprimer ce qui est en moi. »

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Love story

Vous aimeriez savoir comment Elizabeth et Philip se sont rencontrés et comment il l’a demandée en mariage ?

📻 Alors découvrez « Premier amour », l’épisode 4 de notre podcast sur Elizabeth II. Un voyage dans l’Angleterre des années 1930 et 1940, illustré par des archives radio de l’époque.

Écoutez leur histoire

Akihito et Michiko du Japon, un amour déguisé en mariage arrangé

Le futur empereur et son épouse le jour de leur mariage, le 10 avril 1959.

Vous avez été nombreuses et nombreux à nous écrire après la publication du numéro de marguerite consacré aux Filles de la déesse du Soleil (accessible en cliquant sur ce lien). Nous vous proposons donc de retourner à l’autre bout du monde avec ce grand récit inédit, à lire et à écouter, sur la véritable histoire d’un couple dont l’amour a été longtemps menacé par les traditions de la famille impériale.

  • De qui allons-nous parler ?

  • Du prince Akihito, le futur empereur, âgé de 24 ans ;

  • de Michiko Shoda, dont il est éperdument épris ;

  • de Shinzo Koizumi, conseiller du prince, qui va prendre tous les risques pour qu’Akihito puisse épouser la femme qu’il a choisie.

🎎 Au début des années 1950, l'Agence de la Maison impériale, dont les fonctionnaires contrôlent le quotidien officiel et privé du monarque et de ses proches, se met en quête d'une épouse pour le prince Akihito, l'héritier du trône. Le mariage arrangé est une tradition dans la société nippone. L'absence d'amour est aussi, à l'époque, considérée comme essentielle à la légitimité d'un futur couple régnant.

⛩️ L'ascendance divine supposée des empereurs du Japon les place en effet à l'écart du code des sentiments et des émotions commun aux autres êtres humains. Akihito, comme son père, son grand-père et tous les autres, devra partager sa vie entière avec une femme que l'on sera allé chercher pour lui chez de lointains parents de la famille impériale, ou dans le clan Fujiwara, de très grande noblesse.

🏸 Mais même dans ces sphères réglementées l'amour, accident magnifique, finit parfois par s'imposer. Le 19 août 1957, à l'occasion d'un tournoi de tennis, l'héritier du trône fait la connaissance de Michiko Shoda.

Le prince héritier Akihito et Michiko Shoda, en décembre 1958, dans un club de tennis de Tokyo.

🎏 Tous deux se rencontreront à plusieurs reprises, toujours sur des courts, à l'automne et au printemps suivants. Fille d'un industriel fortuné, éduquée dans des établissements catholiques et roturière de surcroît, Michiko n'est pas la candidate dont rêvait l'Agence de la Maison impériale, mais sa beauté, son intelligence et sa sensibilité bouleversent Akihito, que son entourage n’imaginait peut-être pas si tendre.

💍 En mars 1958, afin de sauver les apparences, quelques écoles de l'archipel sont invitées à adresser au palais des noms de jeunes femmes “bien notées”. Celui de mademoiselle Shoda figure en tête de la liste envoyée par son université, et l'héritier du trône demande qu'il lui soit accordé toute la considération nécessaire. Pas question, toutefois, que le futur empereur puisse avoir l'air de choisir son épouse lui-même. L'un de ses conseillers, Shinzo Koizumi, va donc parler d’amour à sa place. Et jouer les intermédiaires entre la Cour et les parents de Michiko. Un petit théâtre des apparences où rien n’est écrit d'avance…

La citation

Je n’ai pas passé un jour sans t’aimer ; je n’ai pas passé une nuit sans te serrer entre mes bras ; je n’ai pas pris une tasse de thé sans maudire la gloire et l’ambition qui me tiennent éloigné de l’âme de ma vie.

Napoléon Bonaparte à Joséphine, le 30 mars 1796

Les choses de la vie

Quand la Cour de France préparait ses princesses et ses princes au mariage

En haut, de gauche à droite : Louis XIV, âgé d’une quinzaine d’années, et Louis XV enfant. Ci-dessus : Louise-Élisabeth de France et sa sœur jumelle, Henriette, les filles aînées de Louis XV et de Marie Leszczynska ; Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé, petite-fille de Louis XIV.

Spécialiste de l’éducation des Enfants de France aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’historienne Pascale Mormiche raconte le difficile éveil à la vie conjugale de princesses et de futurs rois à qui rien n’a été appris de l’amour.

Marguerite : On parlait très tôt de mariage aux Enfants de France. Mais leur parlait-on aussi d'amour, de sentiments ?

Pascale Mormiche : Non, ce sont des notions qui sont de notre époque. Chez les princesses et les princes, le mariage est vécu comme un sacrement religieux et répond avant tout à une nécessité politique et diplomatique. Les Enfants de France sont programmés dès la naissance à épouser un tel ou une telle, ils l'acceptent et n'imaginent pas que leur vie puisse être différente. Voilà pourquoi, en ce qui les concerne, il est très difficile de parler de sentiments ou d'émotions personnelles.

Leur éducation les entraîne à ne pas disposer de leurs sentiments, comme elle les entraîne à ne disposer librement ni de leur temps ni de leurs fréquentations ?

P. M. : Les Enfants de France, garçons ou filles, sont des personnes politiques, qui ont une mission à mener et sur lesquelles pèsent dès le plus jeune âge d'énormes responsabilités. L'amour est un sentiment qui procède d'une forme d'individualisme, il n'entre donc pas en ligne de compte. Ceci ne les empêche pas, comme tous les enfants du monde, d'être observateurs et curieux de tout, notamment des relations entre les adultes. En 1674, le Grand Dauphin, le fils aîné de Louis XIV, laisse par exemple entendre avec beaucoup d'intelligence qu'il a compris les relations qu'entretient son père avec ses maîtresses.

Qui prépare ces enfants au mariage ?

P. M. : Les gouverneurs des princes, qui gèrent tous les aspects de leur quotidien, ont aussi pour tâche de les instruire sur les devoirs du mariage chrétien. Le sujet est abordé au cours de conversations informelles, sur lesquelles très peu d'informations nous sont parvenues. Il y a une préparation cérémonielle – les princes assistent à des mariage royaux depuis leur plus jeune âge – et une préparation morale. En revanche, il est probable que rien n'est vraiment dit sur la sexualité. À la fin du XVIIe siècle, le Grand Dauphin, voyant son mariage approcher, devra prendre l'initiative de demander à son gouverneur, le duc de Montausier, de l'instruire de ces sujets. Mais ce ne sera pas suffisant, et son père, Louis XIV, s'en chargera finalement lui-même.

Un prince a-t-il généralement ses premières relations sexuelles avec des femmes de la Cour ?

P. M. : Oui, vers l'âge de quinze ans et sous le contrôle de son gouverneur. Ceci est institué comme un élément de fin d'éducation au même titre que les leçons de diplomatie et de science politique. Louis XIV apprendra les choses de la vie avec la Première femme de chambre de sa mère, Louis XV avec la marquise de La Vrillière. Pour ces femmes, recevoir le premier hommage d'un prince assure une reconnaissance à la Cour. Il s'agit également de savoir si le jeune homme est fertile. Voilà pourquoi il sera ensuite examiné par des médecins.

Marie-Antoinette et Louis XVI, incarnés par Kirsten Dunst et Jason Schwartzman, dans le film Marie-Antoinette de Sofia Coppola, en 2006.

Les princesses, elles, sont laissées dans une grande ignorance…

P. M. : L'usage veut qu'elles quittent la Cour jeunes, pour aller se marier à l'étranger. Elles ont toujours un long entretien avec leur mère avant leur départ. Que peut-on bien se dire en pareil moment, lorsqu'on sait qu'on ne va probablement jamais se revoir ? Là encore, ni les sentiments ni la sexualité ne sont abordés, mais bien plutôt des rappels diplomatiques, politiques et de comportement moral personnel – on le sait grâce aux Instructions de Marie-Thérèse d'Autriche à sa fille, Marie-Antoinette. Les jeunes gens promis au mariage sont toujours des inconnus l'un pour l'autre, et dans ces conditions les nuits de noces ne se passent pas très bien. C'est une chose admise depuis celle de Louis XIII et d'Anne d'Autriche, en 1615.

Souvent mariées à treize ans, les jeunes filles sont-elles pour autant contraintes dès cet âge à avoir une vie intime ?

P. M. : Non, depuis 1615, justement, le corps des jeunes filles est protégé à la Cour de France. Le soir qui suit la cérémonie, les nouveaux époux sont placés dans un lit côte à côte, le prince pose symboliquement une jambe sur les jambes de sa femme. La scène se déroule en présence de membres de la Cour. Après que ces derniers ont quitté les lieux, le gouverneur et la gouvernante font relever les jeunes gens, chacun retourne dans sa chambre. Le mariage sera consommé des années plus tard, cette fois pas en public, lorsque la princesse aura ses règles et que le couple aura fait plus ample connaissance. Il pourra être rompu si aucun héritier ne vient au monde.

Chez certains couples, l'amour a-t-il fini par naître avec le temps ?

P. M. : Je pense que Louis XV et Marie Leszczynska se sont aimés, vraiment. Ils ont eu dix enfants en dix ans et ont ensuite cessé toute intimité – je rappelle qu'à l'époque la reine risquait sa vie à chaque grossesse. Louis XV a ensuite aimé d'autres femmes, comme Mme de Pompadour pendant plus de vingt ans. Mais jamais il n'a cessé d'avoir de l'affection et de l'estime pour son épouse.

Dans ses lettres, le frère de Marie-Antoinette lui demande de « s'attacher à mériter l'amitié et la confiance » de son époux, le roi Louis XVI. Comme pour lui rappeler ce que sont les fondements d'un mariage royal…

P. M. : À l'époque, les mots n'ont pas le même sens qu'aujourd'hui. Le vocabulaire des sentiments, notamment, ne correspond pas aux ressentis de notre époque. Il faut aussi rappeler le contexte dans lequel ce couple s'est formé. Lorsqu'ils se marient, en 1770, Louis a quinze ans, Marie-Antoinette quatorze ans. Leur union est le fruit d'un renversement spectaculaire d'alliances diplomatiques. Elle a grandi dans la détestation de la France, et lui dans celle de l'Autriche, l'ennemi héréditaire. L'amitié demandée doit se lire en termes diplomatiques, rien, donc, qui facilite l'éclosion des sentiments. Les premières années sont compliquées. Quand il se présente devant la chambre de sa femme, Louis trouve souvent porte close et n'insiste pas. Une forme d'amour naîtra entre eux sur le tard, dans les difficultés de la Révolution.

📚 Pascale Mormiche est l’auteure de Devenir prince : l’école du pouvoir en France, XVIIe - XVIIIe siècles (CNRS Éditions) ; Donner vie au royaume : grossesses et maternités à la Cour, XVIIe - XVIIIe siècles (CNRS Éditions) ; Le petit Louis XV : enfance d’un prince, genèse d’un roi (Éditions Champ Vallon).

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👉 Dans La bonne info de marguerite, découvrez de nouvelles histoires passionnantes sur la place et le rôle des femmes dans les royautés du monde. Comme celle de la princesse Charlotte, héritière du trône de Grande-Bretagne au début du XIXe siècle, dont la mort en couches a changé pour toujours la vie des femmes. Ou encore celle de Victoria, la reine qui aurait préféré être une bergère

📕🎙️« Soyez glorieuse de m’avoir vaincu », écrivait le roi de France Henri IV à sa maîtresse, Gabrielle d’Estrées. Les plus belles lettres d’amour du Vert Galant sont réunies dans J’ai tellement envie de vous, un recueil publié aux éditions Tallandier en 2010 que l’on peut encore se procurer d’occasion, par exemple ici. L’Institut de France consacre également un podcast très réussi à l’ouvrage, que l’on peut écouter en cliquant sur ce lien.

Merci d’avoir lu marguerite, à bientôt !

Le duc et la duchesse de Cambridge sur l’île du prince Édouard, au Canada, le 4 juillet 2011.

📸 Crédits photos : Ouverture : Chris Jackson / PA Wire / ABACA, Incamerastock / Alamy, Alpha Historica / Alamy,  DR ; Beau geste : The Prince and Princess of Wales, PA Images / Alamy, WENN Rights Ltd / Alamy, Chris Jelf / Buckingham Palace / PA, Alamy, PA / Alamy ; De Victoria à Elizabeth II : Royal Collection Trust, DR / The Print Collector / Alamy, World History Archive / Alamy, Picturial Press Ltd / Alamy, PA / Alamy, Mario Testino 2010 ; Love story : Courtesy BBC ; Écoutez leur histoire : Imperial Household Agency / Alamy ; Les choses de la vie : Musée de l’histoire de l’art de Vienne, Musée national de Varsovie, The Picture Art Collection / Alamy, Sony Pictures / Courtesy Everett Collection / Alamy ; À bientôt : Douliery-Hahn / ABACA.

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