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Tellement belle
Des histoires de reines, de rouge et d'eau puisée sous la roue d'un moulin
Aujourd'hui, marguerite vous raconte le visage des reines et ce qui le rend si puissant à nos esprits.
Explorer son exigence de beauté, c'est parler de la couleur, de l’intime et du geste, de la représentation du pouvoir et de la joie, de l’innocence, de poisons sans retour, d’amour. Et surtout de cette obstination à éblouir qui, au-delà des époques, lie entre elles Néfertiti, les souveraines de Grande-Bretagne, Kate, Agnès Sorel ou bien encore l'actuelle reine du peuple Māori.
Alors restez avec nous, laissez-vous surprendre…
C'est parti !
Elizabeth II et Thelma Holland
La reine et sa maquilleuse
PHOTO 1 : Peu après son accession au trône, le 6 février 1952, Elizabeth II, alors âgée de vingt-cinq ans, pose pour ses premiers portraits officiels devant l’objectif de Dorothy Wilding. PHOTO 2 : Thelma Holland, vers 1940.
Thelma, qui dirige un salon de beauté dans le centre de Londres, est présentée à Elizabeth au printemps 1944.
Grâce à elle, la jeune femme va façonner son image de femme et de reine.
Au milieu des années 1940, Thelma dirige le salon londonien de Cyclax, une société de cosmétiques britannique. Créée à la fin du XIXe siècle, la marque a bâti sa réputation sur l’excellence de ses produits et sur les conseils qu’elle dispense pour aider les femmes à préserver « leur charme et leur beauté naturels ».
Le petit salon-boutique du 58 South Molton Street reçoit entre ses divans lilas et ses miroirs aurés une petite cour de clientes fidèles et discrètes. Parmi elles l’une des dames d’honneur de l’épouse du roi George VI, la mère d’Elizabeth. Celle-ci obtient du couple régnant l’autorisation de présenter Mrs. Holland à l’héritière du trône, âgée de tout juste dix-huit ans.
La future reine a une passion pour le rouge à lèvres, symbole de la résistance des femmes pendant la guerre
Elizabeth est brune avec des yeux qui ont la couleur des saphirs très clairs. Dans les colonnes d'un hebdomadaire australien, Thelma décrit une jeune femme pour qui le maquillage est un exercice simple – un léger nuage de poudre sur une base hydratante « lait de roses », une touche de bleu sur les paupières et pas de blush sur les joues. Une jeune femme « qui comprend intuitivement les fondamentaux du bien-être de la peau », dit-elle, et qui la reçoit maintenant régulièrement pour des soins du visage « à la lumière d’un feu de cheminée, dans l'atmosphère paisible de sa chambre, au palais. »
À gauche, la publicité pour la ligne de cosmétiques créée par Cyclax pendant la Seconde Guerre mondiale à l’intention des femmes engagées dans l’armée. À droite, la princesse Elizabeth dans son uniforme de l’ATS (le Service territorial auxiliaire), la branche féminine des forces militaires britanniques, en 1945.
La future reine a une passion pour le rouge à lèvres, un fard qui a connu une gloire nouvelle pendant la Seconde Guerre mondiale – époque où son port, encouragé par les autorités, est devenu un acte patriotique et un symbole de résistance. Elle l’applique toujours généreusement et en mélange souvent « deux ou trois de manière à obtenir la teinte parfaite ». Mrs. Holland assure que la princesse « teste une par une les couleurs mises en vente à chaque saison ».
Les anciens conseillers du roi George VI regardent d’un œil sévère cette bouche qui jamais ne se fane
Elizabeth succède à son père en février 1952 – elle est alors mariée depuis un peu plus de trois ans. Une partie de l’opinion britannique s’émeut de voir autant de responsabilités peser sur les épaules d’une jeune mère de famille. Au palais, les anciens conseillers de son père regardent quant à eux d’un œil sévère cette bouche qui jamais ne se fane. Mais l’héritière de George VI est désormais souveraine. Enfant de la guerre, elle a choisi de faire de ses rouges ardents une affirmation de sa féminité – certains diront de son autorité – au sein d’une Cour exclusivement masculine. Ceux-ci deviendront des marqueurs de son image, au même titre que son célèbre sac à main ou ses tailleurs acidulés.
Quatre mois avant le couronnement, dont la date a été fixée au 2 juin 1953, Thelma commence à travailler à l'élaboration du fard à lèvres que la reine arborera à l’abbaye de Westminster. La teinte devra s’accorder avec le vermillon du manteau d'État et le pourpre du manteau du sacre – deux des vêtements qu’Elizabeth revêtira au cours de la cérémonie. Le maquillage dans son ensemble devra souligner les traits de la jeune femme sans toutefois paraître trop prononcé. Le choix se portera finalement sur un fond de teint légèrement rosé, un voile de poudre et un rouge à lèvres grenat dont la teinte sera spécialement créée pour elle.
« C’est un très grand jour pour moi »
En ce début des années 1950 la renommée de la maison Cyclax n’est plus à faire, mais la confiance que lui témoigne Elizabeth II se révèle un puissant accélérateur de notoriété. La nuit qui précède le couronnement, le salon du 58 South Molton Street reste ouvert, et l’on voit s’y presser les épouses des pairs de Grande-Bretagne qui auront, elles aussi, leur place dans l’abbaye.
Les maquilleurs et les coiffeurs comptent parmi les rares personnes qui, en dépit des restrictions de circulation mises en place dans Londres, ont eu droit à des laissez-passer pour s’y déplacer librement. Le 2 juin, en tout début de matinée, la reine demande à Thelma Holland de venir la rejoindre dans ses appartements privés du palais de Buckingham. « C'est un très grand jour pour moi, lui dit-elle, je souhaite pouvoir rester un peu seule avec mes pensées et je me maquillerai donc moi-même. Pourriez-vous toutefois attendre un peu à côté, au cas où les choses ne tourneraient pas comme il le faudrait ?… »
La souveraine lors d’un engagement officiel à Londres, en mars 2008.
📍Le saviez-vous ? Tout au long de son règne, Elizabeth II a continué à se maquiller seule. Une exception, toutefois : le jour où elle enregistrait sa traditionnelle allocution télévisée de Noël, elle faisait appel à Marilyn Widdess, une maquilleuse de la chaîne BBC.
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Les huit premiers épisodes d’Elizabeth II, le règne et l’intime racontent les jeunes années de la future souveraine, la vie de la famille royale pendant la Seconde Guerre mondiale, la rencontre d’Elizabeth avec le prince Philip et les premières années de leur mariage, puis l’accession au trône de la jeune femme et son couronnement. Une saga disponible sur toutes les plateformes dédiées (Apple Podcasts, Spotify, Deezer…). |
On vous raconte
Ce tableau, peint autour de 1588, montre une Elizabeth Ire âgée d’environ 55 ans, les traits figés dans le « masque de jeunesse » qui caractérise les portraits de la seconde moitié de son règne. Elle est restée célibataire et sans enfant. En raison des incertitudes liées à sa succession, cette image de souveraine quasi immortelle est alors considérée comme rassurante pour l’opinion et nécessaire à la stabilité du pays.
Au XVIe siècle, Elizabeth Ire use de sa féminité pour donner de sa personne et de son règne une image spectaculaire. Dans une Angleterre en plein essor économique où l'esprit de la Renaissance inspire de nouvelles quêtes esthétiques, l'usage du rouge à lèvres se développe et la reine en fait bientôt une consommation immodérée.
Elizabeth élabore son rouge elle-même avec de la cochenille, de la gomme arabique, du blanc d'œuf et du lait de figue. Elle invente aussi les premiers crayons à lèvres en mélangeant à de la poudre d'albâtre des ingrédients aux pouvoirs colorants, qu’elle façonne ensuite en petits rouleaux avant de les faire sécher au soleil.
À quoi ce fard doit-il sa popularité ? On lui attribue entre autres des pouvoirs magiques, comme celui d'éloigner la mort. À l’heure de rendre son dernier souffle, le 24 mars 1603, la reine en a sur les lèvres… plus d'un centimètre d'épaisseur.
📍Un mot en passant. Le verbe maquiller est né au XVe siècle de l’ancien verbe picard maquier, qui voulait dire « faire », mais aussi « feindre ». (Source : Dictionnaire de l’Académie française, 9e édition)
Deux œufs fraîchement pondus, un bon oreiller et de l’eau puisée sous la roue d’un moulin…
La grande aventure de la beauté chez les reines de Grande-Bretagne
🥣 Baroque. Elizabeth Ire (encore elle) entretenait son teint d’albâtre avec une préparation faite de deux œufs fraîchement pondus avec leur coquille, d’alun brûlé, de sucre, de borax et de graines de pavot, le tout finement moulu et mélangé à « un demi-litre d’eau prélevé sous la roue d’un moulin ». Cet « excellent cosmétique », qui « lissait et adoucissait la peau », se conservait apparemment pendant un an.
👑 Intraitable. La reine Victoria disait du maquillage qu’il était « impoli » – entendez par là réservé aux actrices et aux personnes dont les mœurs étaient jugées légères. Ce qui obligeait les femmes de son entourage à avoir recours à toutes sortes de stratagèmes (comme de discrètes applications de jus de betterave) pour garder les lèvres et les joues roses.
🌹 Fidèle. À sa disparition, en 1925, à l’âge de quatre-vingt-un ans, la reine Alexandra avait encore un visage étonnamment jeune, ce que la rumeur attribuait à l’« émaillage » de ses traits – une technique de maquillage qui consistait à recouvrir la peau d’une épaisse préparation blanche pour en dissimuler les imperfections. De récentes recherches dans la correspondance de l’épouse d’Edward VII révèlent au contraire une femme qui fuyait les prétendus spécialistes en esthétique de son époque « car très souvent, disait-elle, ils abîment le teint au lieu de l’embellir ». Et attachée à une routine héritée de son enfance au Danemark : une toilette à l’eau tiède et au savon, suivie de l’application d’une épaisse couche de cold-cream à base d’huile de baleine, d’huile d’amande, de cire blanche et d’extrait de rose de Damas.
👒 Pragmatique. Chapeaux impitoyables, traits de porcelaine et intense regard bleu, Queen Mum (la mère d’Elizabeth II) avait aussi la coquetterie paresseuse. « Savez-vous qu’elle ne se nettoie jamais le visage ? confiait un jour son époux. Le soir elle y applique une substance graisseuse, celle-ci part sur l’oreiller pendant la nuit. Et c’est tout. »
💍 Prête. Le matin du 29 avril 2011, jour de son mariage avec le prince William, Kate fait le choix de se maquiller seule. Au cours des semaines précédentes, elle a pris conseil auprès de la maquilleuse britannique Hannah Martin, qui travaille alors avec la société de cosmétiques Bobbi Brown.
📍Le saviez-vous ? Victoria et Alexandra faisaient régulièrement retoucher leurs portraits officiels. La première pour adoucir ses traits, la seconde pour en rehausser encore la jeunesse…
La légende
Exposé au Neues Museum de Berlin, en Allemagne, le buste de la reine Néfertiti (1340 AEC*) est l’une des représentations du visage féminin les plus célèbres au monde. | Celle du regard de Néfertiti, épouse du pharaon Akhénaton. À l’époque, en Égypte, le khôl, fabriqué à base de suie et de galène ou de laurionite (deux minéraux riches en plomb), est utilisé aussi bien par les femmes que par les hommes. Outre sa fonction esthétique, il constitue une barrière antibactérienne efficace, éloigne les insectes et permet de dessiner sur soi l’œil magique d’Oudjat qui confère la protection du dieu Horus. Les sourcils, eux, sont brunis à l’aide d’amandes brûlées. |
Visages
📿 Celui de Puabi, reine de la cité sumérienne d’Ur, dans l’actuel Irak, qui, 3 500 ans avant notre ère, fardait déjà ses lèvres avec un colorant à base de poudre de roches rouges.
🏛️ Celui de Poppée. La deuxième épouse de l’empereur romain Néron appliquait tous les matins sur sa peau un masque fait de mie de pain bouillie et d’huile. Une centaine de membres de son personnel était employée à entretenir sa beauté et à garder sa bouche peinte en permanence.
⚜️ Celui d’Agnès Sorel, la maîtresse du roi de France Charles VII, au XVe siècle. Son visage ultratravaillé (épilation de la ligne capillaire pour donner au front un aspect haut et bombé, et sourcils réduits à leur plus simple expression) est resté dans l’histoire comme emblématique des canons de l’époque.
🏰 Celui de Catherine de Médicis. Sous son règne, à partir de 1547, l’usage des fards rouges et blancs se généralise à la cour de France. La céruse, un pigment particulièrement toxique à base de carbonate de plomb, entre désormais dans la composition de poudres et de pommades destinées à masquer les petits défauts du teint et à en accentuer la pâleur, signe de distinction. Malgré des effets secondaires terribles – empoisonnement lent, maladies des yeux, de la bouche, des reins et des poumons – il faudra attendre la seconde moitié du XVIIIe siècle pour que sa nocivité soit enfin publiquement reconnue.
🎎 Celui de l’impératrice Shōken du Japon. Dans les années 1860, les autorités nippones, désireuses de se rapprocher des puissances américaine et européennes, encouragent les femmes à adopter une esthétique plus occidentale. L’épouse de l’empereur Meiji annonce son intention de rompre avec plusieurs des traditions en vigueur chez les femmes mariées de l’aristocratie, comme celles des sourcils entièrement épilés et de l’ohaguro, le noircissement des dents avec un mélange de solution ferreuse et de poudre de noix de galle de sumac. Cinq ans plus tard, elle apparaît pour la première fois en public le visage débarrassé de tout artifice. 🏮 Cliquez ici pour lire le numéro de marguerite consacré aux impératrices du Japon.
🌞 Celui de Ngā Wai Hono i te Pō. Intronisée en septembre dernier, la nouvelle reine des Māoris, âgée de vingt-sept ans, arbore un Moko kauae, tatouage du menton qui est à la fois l’expression de sa fierté en tant que Māori, de son statut social et des liens qui l’unissent à ses ancêtres.
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Et Vogue leur image…
PHOTO 1 : Diana photographiée par Patrick Demarchelier pour ses 33 ans, en juillet 1994, et Catherine, duchesse de Cambridge, devant l’objectif de Josh Olins, dans le numéro du mois de juin 2016. PHOTO 2 : La princesse Anne en couverture du magazine, en septembre 1971 et (à gauche) en novembre 1973, à l’occasion de ses fiançailles avec le capitaine Mark Phillips, son premier époux.
Depuis plus d’un siècle, le magazine entretient des liens privilégiés, uniques, avec la Couronne de Grande-Bretagne.
Les femmes de la famille royale ont toutes, un jour ou l’autre, posé pour ses photographes.
Janvier 1981. Deux portraits de Diana sont publiés dans le Vogue britannique. La plus jeune des filles du comte Spencer a été conseillée dans le choix de ses vêtements par Anna Harvey, qui dirige le service mode du magazine, et pose dans une robe en dentelle et une blouse couleur crème. À quelques jours de l'annonce de ses fiançailles avec le prince Charles, un public conquis découvre ses yeux interrogateurs, son visage de vingt ans, et ce je-ne-sais-quoi de frappant qui, déjà, ressort de son attitude. Le XXe siècle finissant vient de trouver sa muse.
Si Sarah et Jane, les sœurs de Diana, ont, les premières, pris contact avec la direction du mensuel pour lui confier l'image de leur cadette, c'est parce qu'elles savent le lien particulier, privilégié, unique, que celui-ci entretient avec les Windsor depuis 1916, année où il a été créé. Grâce à une recette éprouvée – des photographes de renom, une bonne dose de romantisme et des auteurs bien en cour –, Vogue est le seul magazine au monde capable d'influer durablement sur la perception que les Britanniques ont des membres de leur famille régnante.
« De vrais gens »
En novembre 1939, le mensuel publie une série de portraits de l'épouse de George VI (la mère d'Elizabeth II) réalisée par Cecil Beaton, un photographe dont le travail est, à l'époque, considéré comme « révolutionnaire ». Le numéro installe dans les esprits une représentation à la fois « éblouissante et profondément humaine » de la monarchie dont les effets seront encore perceptibles bien après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tout au long du conflit, les images prises par Beaton du couple régnant et de ses deux filles, les princesses Elizabeth et Margaret, confortent l'opinion dans sa vision d'une dynastie inébranlable dont le quotidien ne serait, dans le fond, pas si différent du sien. En 1963, Queen Mum écrira à Beaton pour le remercier de les avoir montrés, elle et les siens, comme « de vrais gens ».
À gauche, Vogue présente au monde la future princesse de Galles en janvier 1981, avec ce tout premier portrait réalisé par lord Snowdon. À droite, la princesse Margaret photographiée par Cecil Beaton en 1949. Une image destinée à romantiser la monarchie, et à donner aux Britanniques un sentiment de continuité rassurant dans ces difficiles années d’après-guerre.
Margaret est alors devenue pour Vogue une figure essentielle, centrale. Ses portraits romantiques d'après-guerre ont laissé la place aux instantanés plus incisifs, plus mordants, signés par son époux, le photographe lord Snowdon. Entièrement imprégnés de sa personnalité incandescente et de son indépendance d'esprit, ceux-ci vont faire d’elle, tout au long des sixties, l'emblème d'une certaine forme d'émancipation féminine.
« Des photos qui sont celles d’une femme, et non d’une célébrité »
Car être perçue comme étant profondément de son temps demeure bien l'objectif ultime d'une apparition dans Vogue. Dans les années 1970, le mensuel dresse le portrait d’une princesse Anne « remarquablement » efficace dans l’exercice de son métier de princesse et très engagée sur le terrain humanitaire – méconnaissable dans des robes à corolle, la fille d’Elizabeth II et du prince Philip est alors le premier membre de la famille royale à accepter de figurer sur sa couverture. Pour le 100e anniversaire du magazine, au début de l'année 2016, Kate apparaît quant à elle devant l'objectif de Josh Olins en jean et chemise à carreaux, au milieu des champs. « Des photos qui sont celles d’une femme, dira le magazine, et non d’une célébrité**. »
Quelques infos à emporter
📚 La reine Marie-Antoinette confiait l’élaboration de ses préparations de beauté, comme l’eau cosmétique de pigeon, qui nettoyait la peau, l’eau d’ange, qui la blanchissait, ou encore l’eau des charmes, faite avec les larmes de la vigne qui coulent en mai, à Jean-Louis Fargeon. L’historienne Élisabeth de Feydeau consacre au parfumeur du Grand Siècle une excellente biographie, disponible ici dans sa version poche.
☂️ Pour se procurer le fameux parapluie transparent Birdcage de la marque Fulton, qui permettait à Elizabeth II de garder son visage visible par tous les temps, rien de plus simple. Vous pourrez le commander ici ou encore ici. On précise que Kate et la reine Camilla l’ont adopté elles aussi.
💄 Les reines inspirent Le Rouge Français, la première Maison de maquillage dont les produits, tous végans et certifiés biologiques, sont élaborés à partir de pigments végétaux issus de plantes tinctoriales aux nombreuses vertus. Néfertiti, Cléopâtre et Zénobie, épouse d’Odénat, roi de Palmyre, au IIIe siècle de notre ère, donnent leur nom à des blushs en crème aux couleurs irrésistibles, qui s’appliquent aussi bien sur les lèvres que sur les joues. Découvrez-les ici.
Merci d’avoir lu marguerite, à bientôt !
Les princesses Margaret et Elizabeth (à droite), en février 1947. La famille royale effectue alors un voyage officiel de deux mois en Afrique du Sud.
*AEC : avant notre ère.
** Les citations qui figurent dans ce texte sont extraites pour la plupart du livre The Crown in Vogue, par Robin Muir et Josephine Ross, éd. Thunder Bay Press, 2022.
📸 Crédits photos : Ouverture : Jane Barlow / PA Images / Alamy, Superstock / Alamy ; Elizabeth II et Thelma Holland : National Portrait Gallery, The Print Collector / Alamy, Cyclax ; On vous raconte : World History Archive / Alamy ; La légende : Musée de Berlin ; Visages : DR, Palazzo Massimo alle Terme, KMSK, BNF / List, GrandPalaisRMN, DR, TVNZ ; À bientôt : Topical Press Agency / Hulton Archive / Getty Images.
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